3 nov. 2010

Mourir partir revenir, Le jeu des hirondelles de Zeina Abiraached


Nous sommes à Beyrouth, dans les années 80, au 38 de la rue Youssef Semaani, et plus précisément, dans l’entrée de l’appartement du premier étage. 

Comme c’est la pièce la plus sûre de la maison – et donc de l’immeuble, puisque l’appartement est au premier étage – tous les voisins sont là aussi. 


L'auteur nous fait traverser au trait clair/obscur les aléas d'une petite communauté qui se soutiennent dans l'entrée de l'appartement. 
Comme à son habitude, Ernest le voisin du dessus arrive toujours bien habillé en 10 secondes en citant Cyrano de Bergerac, l'autre Mr khaled arrive un peu plus tard avec sa bonne bouteille de wisky, Anhana la domestique depuis trois génération de la famille de Farah prépare aux enfants un SFOUF, car c'est pratique comme pâtisserie, ça ne demande pas grand chose! Farah descend avec son mari, les passeports toujours dans sa pochette sur elle, quand les bombardements s'intensifient...

Un ensemble léger, souvent drôle, qui permet aux lecteurs de découvrir ce qu' est une famille en guerre, prise au piège dans sa ville. 



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