17 janv. 2011

"Here lies one whose name was writ in water" (épitaphe sur la tombe de John Keats)



UGC proposait sa semaine des retour aux films incontournables de l'année!
Je me suis ruée sur Bright Star que je n'avais pas pu voir à sa sortie.

Nous somme dans la banlieue de Londres, en 1918.
Dans une belle villa fleurie naît la passion aussi ravageuse que contrariée entre John Keats, poète sans le sou âgé de 23 ans, et sa jeune voisine bourgeoise Fanny Brawne (très douée pour la couture).
Le film est monté à partir des lettres enflammées des deux jeunes gens, au fil des saisons, qui vont connaître un amour sans égal jusqu'à la mort du jeune homme 2 ans plus tard terrassé par la tuberculose. 


Malgré une interprétation des plus sensibles, une mise en valeur de la nature très esthétique, et une vague  tendre, le film ne fut pas l'onde de choc espérée, malgré de sublimes scènes (notamment celle des papillons).

J'en suis sortie un peu déçue de ces langueurs un peu flasques parfois. 
Les personnages ne sortent pas de la bulle dans laquelle on les découvrent, ils n'évoluent pas suffisamment, c'est un peu dommage.
Un titre plus brillant que le film en soi, mais une belle réalisation cependant qu'il n'est pas inutile de découvrir! 

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