9 févr. 2011

Carancho (rapace)

La déconstruction de ce qui semble bien constituer une composante de l’économie argentine à base d’escroqueries et de connivences corporatistes reste dans l’imprécision et laisse le spectateur occidental sur sa faim, incapable d’en saisir toutes les subtilités.

Patrick Braganti (Benzine magazine)




Carancho est une belle mais bien creuse réalisation.


Pablo Trapero est très doué avec la caméra, mais hélas beaucoup moins au niveau du scénario, qui même s'il est porté par deux acteurs magnifiques, reste plat, un peu taché de sang, comblé d'une histoire d'amour un peu rapide à laquelle on n'accroche pas facilement.

On n'a du mal avec cette histoire d'avocat véreux qui se trouve touché par le remord suite à sa rencontre avec la belle doctoresse.
Le parti prit est à la limite du racolage et met mal à l'aise, trop de piqûres, d'hémoglobine, de "messages" à coup de castagne, de lumières glauques, de crasse dans un hôpital aussi corrompu que tout le reste.





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