6 févr. 2011

En attendant...

Anne Teresa De Keersmaeker avait présenté ce projet pour Avignon en 2010. Acclamée par la presse, cette pièce d'extérieure se trouve finalement des plus décevante en théâtre.

L'oeuvre s'ouvre sur un flûtiste qui tient pendant 10 minutes un son, un peu grinçant par moment, qui monte dans les aigüe pendant que la lumière de la salle s'éteint lentement.

Il cède la place aux musiciens (flûte, vièle et voix) qui vont jouer de l'ars subtilior pendant qu' évoluent un solo étoffée par la suite d' une dizaine de danseurs.


Jusque là, tout reste à découvrir.
Une ligne de terre est éclairée par une rangée de néons, il n'y a pas de décors, les danseurs sont en noir, ils étalent la terre de leur mouvements...
En attendant qu'arrive la nuit, les danseurs épurent 
leur technique pour entrer dans une gestuelle guidée par le souffle. L'un d'entre eux fini par danser nu dans une obscurité grandissante. 


Le problème de ce travail est qu'on fini par se lasser de ses échanges et des croisements linéaires des danseurs. 
Rien ne se passe : tout se répète. 
Une idée est présenté mais n'est pas perceptible. 
Je n'ai pas été touchée par cette danse, elle m'a laissée sans émotion.






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