22 févr. 2011

Vincent Vanoli : le passage aux escaliers


Un noir et blanc ponctué en bas de case par un texte, plutôt court, éloigné et discret : c'est à peu près comme ça que je résumerais cette impression qui me reste de cette lecture.
Mais c'est un piètre résumé, car ce livre ne s'abrège pas, il se vit, lentement au fil des pages, on s'y promène. 
Au détour des rues, on déambule, de gré ou de force autour de ces habitations, avec ces rares personnes que l'on croise, dans une province un peu bancale, et quotidienne, qui n'existait pas tant qu'on ne prenait pas le temps de la regarder. 
Je n'avais pas entendu particulièrement parlé de cette bd, et je ne connaissais pas son auteur. 

C'est une découverte plutôt surprenante, qui donne envie d'en 
découvrir plus. 

Ces lieux que nous traversons, chaque jour, ne deviennent que de simples éléments de géographie, alors qu’ils participent, à leur manière, à la construction de notre propre histoire
Xavier Guilbert (Du9)


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