22 oct. 2011

La Fée

« prends ton temps » comme on dit « je t'aime », pour retarder le moment de leur séparation


Fiona, Bruno et Dom évoluent dans un troisième film un peu plus "politique".
La recette reste la même : très peu de dialogue, du clown beaucoup, un peu d'absurde, beaucoup de poésie.

Dans un univers très décalé, voir surréaliste, où les fleurs en plastique n'ont pas la même gueule que dans les autres films, la Fée présente, sur un fond jazzy, deux personnages qui évoluent dans un décors imaginé par l'architecte Auguste Perret sur les docks du Havre.
Les acteurs font danser et s'allonger leur grands corps élastiques et nous transporte dans leur monde onirique.


"Cette histoire d'amour qui s'accompagne d'un festival de gags muets et absurdes où l'on croise un serveur myope comme une taupe, une équipe de rugbywomen en état d'ivresse, des clandestins africains prêts à franchir la Manche dans une voiture sans moteur. Sans oublier un touriste britannique qui essaie par tous les moyens d'incruster son fox-terrier dans sa chambre d'hôtel, allant jusqu'à dissimuler l'animal dans une boîte... qui se met à marcher !"

 J'avais chavirée pour Rumba, La Fée est dans son ombre.

A noter la sortie prochaine de  « Le Havre » d' Aki Kaurismäki (avec Daroussin), qui raconte, au fond, une histoire très proche de la Fée où il est question comme ici de gens qui s'aiment pauvrement, d'émigrés clandestins et de ce Havre de non-paix.

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