Poulet aux prunes : le film

Difficile de parler du film si vous n'avez pas lu le livre car la comparaison est immédiate.
La tyrannie un peu grotesque du livre s'est envolée au profit d'une comédie un peu soupe au lait.
La magie de certaines scènes animées dans le film sont trop courtes, et surtout : Mathieu Amalric (grand favori de mon espace visuel cinématographique) n'est pas convaincant, et je ne parle pas de J. Debouze ridicule, Maria de Medeiros fausse et Golshifteh Farahan qu'on aurait aimer voir plus...
J'ai donc passé un bon moment à revivre l'ambiance du livre dans ce genre inclassable, mais rien n'y fait : le livre est irremplaçable.