3 oct. 2012

Certaines n'avaient jamais vu la mer : J.Otsuka

  "Nous comprenions que jamais nous n'aurions dû partir de chez nous."

"nous" étions des femmes, la plus jeune avait 13 ans, la doyenne approchait les 40 ans, "nous" avions été mariées à une photo et allions rejoindre l'homme au USA, "nous" étions issues de toutes les catégories sociales du Japon, mais étions en majorité de pauvres femmes qui travaillions dans les rizières, "nous" avions cru que l'homme de la photo et ses lettres qui l'accompagnait étaient justes, "nous" étions toutes vierge, du moins la plupart, en entrant sur le bateau.... "nous" ne savions pas ce qui nous attendait.

"Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi."
Un petit livre poignant et magnifique d'une culture qui fascine, le Japon, et des conditions d'immigration que nous ne connaissons pas et qui n'est pas enseignée de ces femmes japonnaises au destin tragique.


Le roman se termine à l'entrée de la guerre jusqu' à ce que se coeur de femme s'éteigne dans le silence et l'oubli.


Par chance, Julie Otsuka, avait raconté dans son premier roman "Quand l'empereur était un dieu" la vie des japonnais émigrés sur le territoire américain pendant la seconde guerre mondiale, et cette réalité peu enseignée des camps de rétention de la population nipponne.

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