3 janv. 2013

Hopper au Grand Palias VS Bohèmes

deux tableaux magnifiques, l'une narée autour de communautés, d'idées reçues, d'histoire ; et l'autre, autour d'un monument graphique...
Deux objets qui ne se rejoignent que par le lieu d'exposition du Grand Palais.


Hopper à un accès difficile (par sa file d'attente), et il est peu dire qu'il est compliqué de profiter des toiles dans leur entièreté.
On se sent petit mouton, et c'est relativement déplaisant quand on cherche l'évasion.

Hopper vivaient pendant longtemps de ses illustrations avant d'être affilié à la gallerie Frank Pehn avec son travail d'aquarelles. Cette mise en page se sent beaucoup dans ces peintures.
Le Grand Palais présente le travail magnifique des 26 gravures du peintre, à mi chemin entre photo et cinémas.

La dernière partie de son oeuvre est très colorée, le regard peut faire penser au travail de Depardon dans son tour de France en couleur.
Les personnages dialogues, souvent seul, nous emportant vers l'ailleurs.


La retrospectives peut plaire à tous car ses sujets sont souvent des architectures, linéaires, colorées, contrastées, remplies d'absence.


"NY pavement" est étonnant tant il place les personnages en dehors du cadre.

Bohèmes est un concentré d'époques un peu comme l'avait proposé le Grand Palais avec Mélancolie (en un peu moins riche cependant).
C'est une exposition incontournable tant elle est agréable et plurielle.

Après l'interprétation des peintres sur le sujet "Bohème", le regard des nantis sur ces populations, on entre à l'étage sur la période des artistes bohèmes, avec comme figure de proue les magnifiques Rimbaud-Verlaine et un chapiteau qui leur est consacré.

L'occasion de découvrir un magnifique travail lithographique d'Otto Mueller, de retrouver K.V. Dongen, d'écouter du Puccini en déambulant sur les vers de Rimbaud... et d'ouvrir ses pensées aux différences.


A. Von Pettenkofen

Courbet
Otto Mueller

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