L'homme qui voulait vivre sa vie

On démarre très fort la première partie avec un Romain Duris épatant (un peu moins bon ensuite), Marina Foïs qui joue sa femme (quel talent), et un Eric Ruf agaçant comme il le faut d'un côté, et attirant de l'autre ... le tout sans lourdeur à la caméra, pour nous faire une étude de couple essoufflé comme on le craindrait pour nos fesses.

(j'oubliais la présence de Deneuve... voilà!).

La seconde partie nous entraîne ailleurs : Paul partant dans la clandestinité par amour pour ses enfants et en profite pour se lancer dans sa passion non assouvie : la photo. 

Cette seconde partie est très belle dans son sens, mais moins piquante dans le résultat. Niels Arestrup arrive pour tout sauver et donner un peu de légèreté au pathos ambiant ; ma réserve de mouchoir s'amenuisait dangereusement j'étais bien heureuse de cette entrée. 

La fin en queue de poisson laisse à désirer. 

Le titre est très bien trouvé, car il prend en fonction des parties du films deux sens tout à fait différents...