Gil Shaham et l'orchestre de Paris pour Pleyel

L'avantage du tarif "jeune" c'est qu'il me rappelle les matinées gratuites du 14 juillet à l'opéra, où il suffisait de se faufiler rapidement pour avoir de bonnes places.
L'autre intérêt, c'est qu'on fini par faire des rencontres qui ont la bonne idée de descendre au 1er balcon, sur les places libres du premier rang!
MAZELTOV!

Le concert s'ouvre avec un poême symphonique de Liatov, très doux, qui nous plonge assez rapidement dans l'univers de la musique russe du XIXe.
Arrive ensuite pour le concerto de Prokofiev, l'illustre Gil Shaham (je sais que c'est "un puta... de musicien" depuis que mon comparse violoniste me l'indique à voix basse), accompagné de son modeste Stradivarius.
Il sautille sur scène comme un petit diable (ou comme un enragé) en fonction de la vivacité du morceau.
Ses trois solos de rappels sont d'une étonnante beauté (je n'aime pas le violon, je trouve ça grinçant) car il sort de son instrument toute un ensemble de mélodies.
Le concert s'est achevé avec le Pétrouchka de Stravinski qui correspond tout à fait à cette ambiance de Noël avec ces xylophones en bois, en métal, ses cuivres qui teintes et les triangles! Un ensemble de mélodies joyeuses et féeriques.

Arte Live web a filmé le concert visionnable Ici