29 déc. 2010

Les amoureux timides... et pénibles

Les émotifs anonymes de  Jean-Pierre Améris.
Je sors de la salle de ciné, écoutant les commentaires des spectateurs : "très mignon", "j'en ai mare de voir des films violent, celui là est très bien", "hum ça donne faim"... et même le couple assis en face de moi qui s'aboyait dessus pendant le générique de début (et qui du coup m'a aboyé dessus quand je leur ai demandé de parler moins fort) est sorti bras dessus/dessous à la limite du baiser langoureux de "hoo... mais nous aussi on s'aime!"
(j'ai eu droit au baiser, mais d'un autre couple, plus vieux : normal vue l'ambiance dépassée du film).
Je me suis alors dit : mais bon sang, je suis passée à côté de quelque chose!

Mais non, ce film est ennuyeux et empeste la naphtaline, les seconds rôles sont très mauvais, l'histoire est absurde, et la seule chose belle dans tout le film se résume à une scène entre Poelvoord et son psy d'une durée de 2 minutes.
Je dois être insensible!

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