25 févr. 2011

Le méchant s'enfuit quand nul ne le poursuit


C'est sur ce proverbe biblique que commence le dernier film des frères Cohen.
Une voix off, d'une jeune fille de 14 ans, remarquable, annonce la couleur : "mon père s'est fait tuer, tout se paie un jour, d'une manière ou d'une autre". 

«True Grit» est l'adaptation de l'oeuvre de Charles Portis (réédité pour l'occasion aux éditions Le Serpent à Plumes). Une première version avait été adapté en 1969 par Henry Hathaway sous le nom de «Cent dollars pour un shérif» et avait valu un Oscar à John Wayne pour son rôle du shérif.

On retrouve ici Mattie Ross (Hailee Steinfeld) qui se retrouve privée d'un père, assassiné par son contremaître Tom Chaney. Pour le venger, elle s’entoure d’un shérif borgne, Rooster Cogburn (Jeff Bridges), réputé avoir du cran (true grit), alcoolique et à la gachète incontrolable, et d’un Texas ranger surnommé «LaBœuf» (Matt Damon), intéressé par la prime promise.



Grands élans de la presse autour de ledit "chef d'oeuvre" "meilleure réalisation" et j'en passe. 
C'est un film effectivement très agréable, nous nous trouvons emportés dans ces fabuleux paysages enivrants, avec des méchants à la gueule déformée, qui ne savent parler sans disperser une quantité non négligeable de bave aux alentours, une jeune fille un peu trop maligne, et ses acolytes plutôt drôle. 

Le tout dans un scénario plutôt ringard et simpliste (mais c'est peut -être le genre qui veut ça), doté de personnage caricaturaux. 
Sans oublié le petit violon exagérément placé dans les moments dramatiques. 

Un bon western et un super film pour se détendre, dont on sort comme on est entré, sans émotions particulières. 





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