5 mai 2011

Blast, la suite!


Obèse, vagabond, seul, objet de rejet ...
Polza Mancini ne s'aime pas particulièrement, et Larcenet ne cherche pas à nous le faire aimer. 
Il ne mange que des barres de chocolat "Funky" et se saoul presque sans interruption, se fait tabassé quand il dort trop près d'une ville, et est soupçonné d'un fait tragique.

Un personnage étrange. 
On ne l'apprécie pas particulièrement, mais on reconnaît une relative lucidité dans son discours, dans sa recherche de "renaissance".
Placé en garde à vue, Polza s'esbigne dans un récit dont il tient les rênes.
Son père, dernier visage de son enfance, vient de mourir.
Polza se retrouve véritablement sans contraintes et découvre alors ce qu'il nomme le "blast", cet état de paix transcendantal.
Cette "personnalité construite autour du rejet" erre dans la forêt se trouver une place à lui puisqu' il est libéré des autres.

Ni le tome 1, ni le tome 2 ne donnent d'indices sur cette faute qu'il aurait commise, on sait que c'est une femme, on l'apperçoit dans le tome 2, on sait qu'il l'a laissée dans le coma.


Le tome 2 est plus centré sur la naration. On y trouve un peu moins de pages comtemplatives.
Il y flotte, au fil de la lecture, cette impression de voyage dans un film en noir et blanc.
Polza dégoûte et fait pitié... impressionne et rend solencieux.
Un tome 2 qui une fois lecture terminée demande un peu de tranquilité.

Vivement la suite!
(et comme Dargaud parle d'un total de 5 tomes...)



Du blabla filmé de Larcenet ici pour le tome 2.

ps : Sur son site, Manu Larcenet parle d'un fait divers qui vaut le détour pour sa lecture : post du 5 mai 2011

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