23 mai 2011

Polina, le retour en mouvement de Bastien Vivès

La danse commencerait - elle à sortir de son cercle d'initié?
Le décès ces deux dernières années, des grands noms de la danse moderne/contemporaine ouvre aux multiples hommages en leur nom, ce qui est tout à fait bien pour le grand public. 

Je cours donc lire ce nouvel opus d'un auteur qui m'avait déçu pour la réitération de ses scénarios plats, mais dont le dessin original m'enchantait.

Polina est une petite fille russe qui entre au conservatoire et évolue sous la direction d'un professeur très sévère, mais qui croit en ce enfant.
Le prénom du personnage rend -il hommage à la danseuse russe Polina Seminova qui lui ressemble?

Baudoin
Le dessin est en noir et blanc, un peu à l'idée de son blog, et rappelle le trait de Baudoin.
Le trait est informatisé et manque un peu de vie, mais il traduit magnifiquement le mouvement, et il arrive à donner une certaine grâce à sa danseuse.
Vivès s'attache à narrer le rapport de Polina à la danse et surtout le rapport maître/élève, sur une vingtaine d'année. Le thème y est effleuré, et le language 'jeuns' pas très à propros dans ce milieu.
On n'est pas vraiment dans la danse, pas vraiment dans les personnages, tout est un peu flou, mais une avancée plus mature c'est réalisée depuis le planplan amitié étroites.

C'est amusant car ce qui ressort encore de la danse classique par cette voix est l'éternel "labeur", "mutilation physique", "acharnement", "travail invisible"... rien ne s'envole, à se demander pourquoi les gens pratiquent la danse.

Plein de bonnes choses sortent de la lectures, mais je ne peux m'empêcher d'en être finalement déçue : l'écart entre le graphisme et le scénario est encore bien trop important pour crier au génie.




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