Appartenant à la catégorie des fauchés, j'ai du faire un choix drastique afin de ne pas dilapider la très relative richesse de mon compte bancaire.
L'avantage fut le cru de qualité qui s'est révélé par ce livre incroyable de Véronique Ovaldé "Des vies d'oiseaux".
Un soi-disant cambriolage est annoncé au lieutenant Taïbo, qui se doute bien que l'attention de ces propriétaires est ailleurs, puisque rien n'a été dérobé. Les chambres ont étés utilisées,rien de plus.
Vida Izarra qui assure pourtant que "quelqu'un a dormi dans mon lit" est bien plus préoccupé par le départ imprévu de sa fille Paloma, qui préfère une vie moins conventionnelle en squattant une nuit ou deux des maisons inhabités avec son amant. L'histoire s'installe à Villanueva, dans la très belle région de la Guajira en Colombie. Mais la narration s'évade bien au delà.
Quatre personnages s'entrecroisent, s'effleurent, se réunissent autour du besoin de se révéler,d'exister.
Chacun trouve dans "l'amour" le moyen de défaire des liens trop aliénants, qu'ils soient sociaux, familiaux, conjugaux...
Une très belle lecture d'une édition que j'aime particulièrement, celle de l'olivier.
V. Ovaldé en parle elle même ici !
Ce que je sais de Vera Candida (2009) vient de sortir en poche. Roman du même auteur particulièrement apprécié par la critique.
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