Pyong Yang : A lire, à offrir, à mettre aux toilettes pour les invités... bref : une lecture à partager.

« La Corée du Nord est le pays le plus fermé du monde. Les étrangers y entrent au compte-goutte. Il n’y a pas d’Internet, pas de café… En gros, pas de divertissements. On peut difficilement sortir de l’hôtel, et rencontrer des Coréens s’avère pratiquement impossible. Heureusement que du côté solitude, j’ai de l’entraînement parce que c’est pas ici que je vais rigoler. Enfin, c’est comme cela que j’envisageais mon séjour, mais finalement ce fut tout le contraire. Comme quoi il faut s’attendre à tout quand on voyage. »

Comme dans Shenzen, l'auteur doit rester un bout de temps pour travailler sur une série animée. 

Cette fois ci donc : la Corée du Nord, pays que l'on découvre avec une curiosité qui frise l'indécence comment vit un expatrié "capitaliste" dans une dictature brillamment conditionnée. 

La particularité du pays rend la lecture bien plus passionnante que Shenzen. Le dessin ne s'améliore pas, mais il ne gène pas non plus, on ne s'y arrête pas tant la politique du pays semble caricaturale. 

Une lecture qui donnerai presque envie d'y aller juste pour vérifier si Delisle n'en rajoute pas un peu pour amuser le lecteur...