"C'était en 1993, un temps où le chef de notre Etat s'exprimait dans un français fluide et châtié, inaugurait une académie universelle des cultures, citait Baudelaire sans que cela paraisse fabriqué, croyait que les artistes et les intellectuels ont un rôle essentiel dans la vie d'un peuple, et avait non seulement lu la Princesse de Clève, mais l'avait probablement même relue.
Il est vrai que cela se passait au siècle dernier, et que alors, la réussite d'un homme politique ne se jugeait pas encore à la taille de sa Rolex [...]"
introduction de l'humeur vagabonde du 7/12/2010 :
2 commentaires:
merci pour votre blog, pour ses sourires et ses larmes, ses prises de positions et simplement son ouverture... je vous lis régulièrement et me suis, aujourd'hui, décidée à laisser un petit mot...
pourquoi sur cet article plutôt qu'un autre? simplement car je suis aussi amateur de cette émission d'une part et d'autre part parce que j'aime l'extrait que vous y avez apporté!
bonne continuation
marie
Merci pour votre commentaire agréable et touchant!
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